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Soyez curieux, on en apprend tous les jours.
Les mousses
« J’habite un monde où la fleur ne meurt pas à la fin de l’été, où la jeunesse ne s’évanouit pas avec les années. »
Louise Guillemot, Nues
1- Somptueux tapis de mousse, au cœur d’une forêt, au lever du jour. • AdobeStock_380538385
Sommaire
La vie discrète des mousses
Les mousses incarnent l’humilité dans le règne végétal. Ni arbre, ni fougère, ni lichen, elles forment un peuple très ancien, immobile et persévérant, installé sur la Terre depuis plus de 250 millions d’années. On les trouve un peu partout, au creux de troncs d’arbres, sur les pierres des murs, dans les sous-bois humides, sur les glaces des pôles et même à la surface brûlée des roches du désert. Filles de la lumière et de l’eau, les mousses sont frêles mais tenaces, capables de résister aux conditions les plus difficiles, notamment au gel, à la sécheresse, au vent et à l’impétuosité des eaux d’un ruisseau. Elles font preuve d’un talent unique que les botanistes qualifient de reviviscence (cryptobiose en botanique), un mot qui désigne leur capacité à se dessécher entièrement pour passer à un état d’arrêt total, avant de renaître à la moindre goutte de pluie. Le crédo des mousses pourrait se résumer ainsi : vivre et s’adapter.

2 - Les mousses sont des hôtes de prédilection pour de nombreux arbres auxquels elles ne portent jamais préjudice. Elles s’installent aussi volontiers sur des pierres et des rochers. • Soldofa 2024
Sous nos pieds, les tapis de mousses forment des coussins d’un vert profond où la main aime se poser et au creux desquels le pas s’enfonce avec douceur. Leurs radicelles s’accrochent aux troncs, aux pierres ou au bois mort, sans jamais parasiter l’arbre ni entamer la roche. Certaines, les épiphylles, se hissent sur les tiges et les feuilles des arbres. D’autres, les saxicoles, s’installent dans les fissures minérales tandis que d’autres encore préfèrent les sols riches des tourbières et des marais, où elles se mouillent « jusqu’au cou ». Au sommet des montagnes, elles demeurent soudées les unes aux autres, dans une solidarité végétale qui les protège du froid et du vent.

3 - Certaines mousses élisent domicile au pied de grands arbres, appréciant tout spécialement les conifères aux épaisses racines apparentes. • Soldofa 2023
Ces minuscules plantes sont aussi de véritables sentinelles du changement climatique. Leur recul ou leur disparition est souvent synonyme de dégradation de l’air ou de modifications profondes du biotope. Leur diversité et leur incroyable résilience sont sans doute à l’origine de la fascination qu’elles exercent sur de nombreux scientifiques. La culture populaire les a aussi adoptées comme en témoigne, par exemple, l’expression « pierre qui roule n’amasse pas mousse » qui signifie qu'on ne s'enrichit pas en changeant souvent d'état, de métier ou de lieu. Cette expression traduit le fait qu'une vie insouciante et instable ne permet pas la construction d'un patrimoine consistant. La mousse incarne ici une forme de sagesse, qui s’ancre dans le temps long du silence et de la persistance.

Au Japon, les mousses sont vénérées depuis des siècles et on leur attribue des sobriquets poétiques : mousse du brouillard, mousse du sommeil, mousse des pierres anciennes. Dans les jardins de Kyoto, elles tapissent le sol comme un nuage d’émeraude, rappelant que la beauté ne se mesure pas à la grandeur, mais à l’attention qu’on lui porte.
Les mousses nous rappellent que la vie la plus discrète n’en est pas moins essentielle, et que la beauté se glisse parfois dans l’ombre d’une pierre ou la courbe d’un tronc. Faire leur éloge, c’est célébrer la victoire du minuscule sur l’indifférence. Dans leur silence obstiné, elles portent un message universel, célébré par de nombreux poètes : la vie, même dans ses formes les plus discrètes, trouve toujours le moyen de renaître.
Aux origines : les pionnières du monde végétal
Apparues bien avant les arbres et les fleurs, sur une Terre désertique, balayée par les vents, les mousses sont parmi les premières plantes à s’être aventurées hors des océans. Il y a plus de 470 millions d’années, leurs ancêtres – des algues vertes proches des charophytes – ont peu à peu colonisé les roches nues, ouvrant la voie à tout un foisonnement végétal. En retenant l’eau, en piégeant la poussière et en amorçant la formation d’un humus primitif, ces pionnières ont transformé la pierre en sol fertile. Ce fragile tapis de vie fut le berceau des futures forêts.

5 - Gros plan sur une mousse qui se nourrit de quelques perles de rosées. • AdobeStock_1509818617
Les mousses terrestres appartiennent à la lignée ancienne des bryophytes, dont les représentants figurent parmi les plus anciennes formes de végétation terrestre connues. Contrairement aux plantes supérieures, elles ne possèdent ni racines véritables, ni lignine (l’un des constituant du bois, responsable de sa rigidité), ni fleurs, ni fruits, ni graines. Elles absorbent l’eau et les sels minéraux par leurs feuilles, tirant parti de la moindre goutte de rosée. Contrairement aux plantes vasculaires, elles ne possèdent aucun dispositif facilitant le transport de l’eau et des nutriments. Cette simplicité structurelle est l’une des clés de leur développement : sans vaisseaux ni bois dur, elles ne se flétrissent quasiment jamais. En cas de sécheresse durable, elles s’assoupissent et se réveillent au gré du climat.
Les mousses sont parfois considérées par les botanistes comme les architectes du vivant primordial. Leur apparente modestie semble nous rappeler que la force véritable ne réside pas dans la domination, mais dans la persévérance.
Petite leçon de botanique
On a recensé plus de 23 000 espèces de mousses, aux formes et aux teintes variées. Elles se glissent partout, discrètes et patientes, tapissant le monde d’un velours silencieux. Elles ne cherchent pas la lumière éclatante du soleil, ni la gloire des floraisons. Elles préfèrent l’ombre, la fraîcheur, le calme et la constance. Leur palette chromatique est infinie : vert bouteille, vert tendre, brun mordoré, argent et, parfois, presque noir, selon la lumière et l’humidité. Leurs variations de teintes, de textures et de reliefs font d’elles un paysage dans le paysage, un monde qui se découvre idéalement à genoux, les yeux tout près du sol.

6 - Vue détaillée d’une mousse, montrant une organisation géométrique d’une complexité insoupçonnée. • AdobeStock_1732884099
Les mousses transforment ce qu’elles touchent, un vieux mur devenant un jardin, un tronc mort se faisant abri pour une kyrielle d’organismes vivants. En couvrant les surfaces d’une fine pellicule de vie, elles adoucissent les angles, absorbent les sons, créent des refuges pour d’innombrables micro-organismes et des foultitudes d’insectes.
La plupart des mousses s’ancrent grâce à de fins filaments (rhizoïdes) qui leur permettent d’adhérer à la pierre, au tronc ou au sol. Elles absorbent l’eau par leurs feuilles, au contact de l’air ou de la rosée. Parce qu’elles ne disposent pas de système vasculaire, la sève ne circule pas d’un point à l’autre de la plante. Chaque cellule vit presque en autonomie et ce principe contribue à la souplesse comme à la résistance de la plante.
Leur cycle reproductif est à l’image de leur simplicité. Au printemps, lorsque l’humidité est abondante, une tige élancée, surmontée d’une minuscule capsule, se dresse au-dessus du tapis mousseux. Formant une sorte d’urne, elle renferme des spores, de fines poussières prêtes à s’envoler au moindre souffle d’air, pour fonder de nouveaux peuplements. La variété de leurs habitats témoigne de leur incroyable capacité d’adaptation.

7 - Les capsules contiennent les spores reproductrices des mousses. • AdobeStock_801989183
Observer une mousse de près, c’est pénétrer dans un monde millimétrique. Sous la loupe, du botaniste, les fines tiges s’élancent comme autant de forêts miniatures, et chaque feuille, d’une transparence délicate, révèle la géométrie parfaite du vivant. Francis Hallé, célèbre botaniste, voyait en elles « le modèle d’une élégance biologique absolue », où rien n’est superflu, où tout est fonctionnel, dans une sobriété étonnante et une obstination à perdurer.
Le rôle écologique des mousses
Du point de vue des enjeux écologiques et environnementaux, les mousses jouent un rôle d’une ampleur insoupçonnée. Ces gardiennes silencieuses de l’humidité tissent d’indispensables liens entre la roche, l’air et l’eau. Leur structure leur permet de retenir des quantités considérables de liquide et elles peuvent absorber jusqu’à vingt fois leur poids. En période sèche, elles restituent lentement cette humidité stockée à leur environnement. De tels régulateurs des flux d’eau évitent les ruissellements brutaux et favorisent l’infiltration dans le sol. Dans les forêts ou sur les tourbières, les tapis de mousses agissent comme des éponges qui contribuent à maintenir la fraîcheur et la stabilité des milieux.

8 - Lorsque la lande se recouvre de mousses. • AdobeStock_1661838306
Sous leurs coussins se cache un microcosme foisonnant, un empire de biodiversité. Insectes, acariens, larves, cloportes, collemboles, champignons et bactéries s’y abritent et y trouvent leur nourriture. En retenant les particules fines et en fixant le carbone atmosphérique, les mousses participent à l’équilibre chimique de notre planète. Elles sont ainsi essentielles au cycle de la matière organique.
Les sphaignes des tourbières accumulent les débris végétaux dans des milieux pauvres en oxygène pour former la tourbe, un puits de carbone colossal qui contribue à réguler le climat. Sans elles, des zones humides perdraient leur capacité à stocker l’eau et à filtrer les polluants.
Les mousses dans la culture et les arts
Bien qu’elles n’aient pas la flamboyance des roses ni l’orgueil des chênes, les mousses inspirent les peintres, les poètes et les philosophes. Leur beauté discrète, leur manière d’habiter le temps sans le presser, ont nourri bien des rêveries humaines. Les artistes romantiques, sensibles aux paysages humides et mélancoliques, virent en elles la trace du temps et la mémoire des lieux. Sur les ruines, les pierres moussues et les troncs tapissés de vert, ils lurent la lente reconquête de la nature sur l’œuvre des hommes. Dans son œuvre, Génie du christianisme, Chateaubriand évoqua « les ruines fleuries de mousse » comme un symbole d’harmonie entre la vie et la mort. Colette et Jules Renard choisirent des paysages moussus comme décor d’une nature intime, familière et rassurante. De con côté, l’écrivain et poète français Francis Ponge voyait dans ces êtres humbles « la revanche du monde silencieux sur l’agitation des hommes. » - une citation tirée du recueil de poèmes en prose Le parti pris des choses. Dans les haïkus japonais, la mousse incarne l’image de l’instant et de la fragilité : elle naît, s’efface et revient, semblable aux tribulations de la pensée.

9 - Les mousses abritent de nombreux organismes vivants. • AdobeStock_1709728236
Depuis des siècles, les mousses accompagnent nos rituels et nos fêtes. Elles ornent les crèches de Noël et tapissent les décors miniatures d’un vert rassurant. Dans certaines régions, on les récolte avec soin pour les réutiliser d’année en année. Elles décorent aussi les jardins japonais, où elles symbolisent la tranquillité et la continuité du temps. Le célèbre temple Saihō-ji à Kyoto, est d’ailleurs surnommé le Kokedera, “le temple des mousses” : plus de cent vingt espèces de mousses y forment un tapis d’une beauté changeante selon la lumière.
Protéger les mousses, protéger le vivant
Dépourvues de cuticule protectrice, les mousses absorbent directement les substances présentes dans l’atmosphère. Leur dépérissement est donc le signe d’une pollution excessive ou d’un déséquilibre environnemental majeur. C’est pourquoi les chercheurs utilisent les mousses comme des témoins privilégiés du changement climatique. Si elles semblent éternelles, les mousses sont aujourd’hui réellement menacées. Leur force réside dans leur humilité et cette caractéristique les rend vulnérables aux profonds bouleversements du monde moderne. Pollution atmosphérique, déforestation, artificialisation des sols et réchauffement climatique fragilisent peu à peu leurs habitats.
Dans les zones industrielles ou urbaines, certaines espèces ont déjà totalement disparu. D’autres se raréfient, incapables de supporter les gaz d’échappement, les particules fines ou les périodes de sécheresse prolongée. En se desséchant, les tourbières abritant les sphaignes libèrent le carbone accumulé depuis des millénaires, aggravant le changement climatique, selon un cercle vicieux que les scientifiques tentent d’enrayer. Des programmes de restauration sont menés pour réhumidifier ces milieux, replanter les espèces locales et préserver leur rôle d’éponges climatiques. La déforestation, l’urbanisation et l’aménagement excessif des espaces naturels privent aussi les mousses de leurs refuges. Les vieux arbres tombent, les murs sont nettoyés, les fontaines cimentées. Peu à peu, la mousse recule sous nos pas sans que nous y prenions garde.

10 - Promenade en forêt de Huelgoat, au cœur de la Bretagne. • Photo IMG_1617 – Soldofa 2020
Des chercheurs, plusieurs associations naturalistes et certains citoyens s’emploient désormais à mieux connaître et protéger ces plantes anciennes. Des herbiers vivants recensent les espèces, tandis que des programmes participatifs invitent le public à observer la mousse dans son environnement naturel, à signaler sa présence ou à photographier sa croissance. En se rapprochant de la nature, ces acteurs nous invitent à renouer avec une forme d’attention séculaire où la durabilité n’est pas affaire de technologies ou de chiffres, mais une question de patience et de respect. Ainsi, prendre le temps d’observer une mousse, c’est apprendre la patience du monde.
Les lichens, compagnons silencieux des mousses
Ni plantes ni champignons, les lichens sont le fruit d’une alliance improbable entre deux espèces : un champignon et une algue microscopique (ou une cyanobactérie). Ce duo forme un organisme unique, qui est le fruit d’une coopération durable. Le champignon protège l’algue et retient l’eau, tandis que l’algue, grâce à ses capacités de photosynthèse, fournit les sucres nécessaires à la survie du lichen. Ce mariage millénaire illustre l’une des plus belles formes d’entraide du monde vivant, que les botaniste qualifie de « symbiose ». Les lichens peuplent les milieux les plus inhospitaliers – falaises, troncs, toits, déserts glacés ou brûlants –, là où presque rien d’autre ne pousse. Pionniers du vivant, ils participent à l’érosion des roches, préparant lentement un sol fertile où d’autres formes de vie pourront s’installer. Certains lichens peuvent vivre plusieurs siècles, supportant des conditions extrêmes de froid, de sécheresse ou de rayonnement. À l’instar des mousses, ils sont de précieux bioindicateurs : leur présence signale un air pur, tandis que leur disparition trahit la pollution. Leur croissance lente et leur extrême sensibilité en font de véritables témoins du temps. Dans leur apparente immobilité, ils témoignent que la vie, même minuscule, se nourrit d’équilibre, de coopération et de patience.

11 - Mousses recouvrant des pierres dans le lit asséché d’un torrent. • Photo IMG_1311 – Soldofa 2022
Chronologie du « vivant » sur la Terre
Les dates ci-dessous sont données en millions d’années avant notre ère (Ma).
~ 4 500 → 3 800 Ma : les origines
- Formation de la Terre : 4,54 milliards d’années.
- Premières traces de vie (micro-organismes marins) : vers 3,8 milliards d’années.
2 400 → 1 800 Ma : la grande oxygénation
- Apparition des cyanobactéries photosynthétiques.
- Transformation radicale de l’atmosphère : augmentation sensible du taux de dioxygène (CO2).
- Premiers organismes eucaryotes : cellules complexes.
600 → 540 Ma : explosion de la vie marine
- Édiacarien puis Cambrien : explosion de la biodiversité marine.
- Premiers animaux pluricellulaires, coquillages, trilobites.
- La vie reste confinée aux mers et océans.
480 → 420 Ma : conquête des terres émergées
- Les algues vertes colonisent les zones côtières.
- Premières plantes terrestres non vasculaires, puis mousses, apparues il y a environ 470 millions d’années.
- Les mousses préparent le sol pour les futures plantes, en retenant l’humidité et en décomposant les roches.
420 → 360 Ma : les forêts primitives
- Apparition des plantes vasculaires, dotées de vaisseaux pour transporter l’eau.
- Développement des prêles, fougères et lycopodes.
- Vers 380 Ma, les premières forêts marécageuses s’installent, peuplées de grandes fougères arborescentes.
- Les premiers insectes et amphibiens apparaissent.
320 → 250 Ma : les premiers arbres à graines
- Naissance des gymnospermes (plantes à graines nues), ancêtres des conifères.
- Les forêts se diversifient et leur densité croît.
- Les lichens, déjà présents depuis environ 400 Ma, se répandent et colonisent les roches, même dans les zones froides et arides.
230 → 65 Ma : l’ère des dinosaures
- Trias (~230 Ma) : apparition des premiers dinosaures.
- Jurassique (~200 Ma) : essor des grands dinosaures herbivores et carnivores ; domination des gymnospermes (pins, cyprès, ginkgos).
- Crétacé (~140 Ma) : apparition des angiospermes, les plantes à fleurs. Une véritable révolution se produit, la pollinisation par les insectes transformant rapidement les écosystèmes.
- 65 Ma : extinction massive des dinosaures (sauf quelques espèces d’oiseaux).
65 – 2,5 Ma : l’ère des mammifères
- Expansion des plantes à fleurs et des forêts modernes.
- Diversification des mammifères et des oiseaux.
- Formation des grands paysages végétaux : forêts, prairies, toundras.
2,5 Ma → nos jours : l’ère de l’humanité
- Apparition du genre Homo en Afrique.
- L’homme devient un acteur géologique à part entière.
- Les mousses et les lichens continuent leur œuvre silencieuse :
- purificateurs d’air,
- protecteurs des sols,
- symboles d’équilibre écologique.
Repères clés
|
Période |
Événement majeur |
Exemple |
|
-3 800 Ma |
Premières formes de vie aquatique |
Microbes, cyanobactéries |
|
-470 Ma |
Apparition des mousses |
Colonisation des terres |
|
- 400 Ma |
Apparition des lichens |
Vie symbiotique champignon/algue |
|
-380 Ma |
Premières fougères |
Forêts marécageuses |
|
-320 Ma |
Premiers gymnospermes |
Pins, ginkgos |
|
-230 Ma |
Dinosaures apparaissent |
Trias |
|
-140 Ma |
Apparition des angiospermes |
Plantes à fleurs |
|
- 65 Ma |
Extinction des dinosaures |
Fin du Crétacé |
|
-2,5 Ma |
Apparition du genre Homo |
Âge de pierre |
|
1753 |
Linné décrit le genre Bryum et fonde la classification moderne des mousses. |
Anthropocène |
Qu’est-ce qu’une plante ?
On appelle plante tout organisme vivant qui répond à au moins 3 des 4 caractéristiques suivantes :
- Être eucaryote → avoir des cellules dotées d’un vrai noyau, entouré d’une membrane,
- Être capable de photosynthèse (synthèse de sucres à partir de l’eau, du carbone et de la lumière),
- Emmagasiner ses réserves sous forme d’amidon,
- Avoir des cellules protégées par une paroi de cellulose.